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Le blog de François Broche
13 avril 2008

Dimanche 13 avril. Claude Goasguen, qui n’a

Dimanche 13 avril.

Claude Goasguen, qui n’a toujours pas digéré de s’être fait traiter d’imbécile par Jacques Attali, s’énerve dans le Journal du dimanche, diagnostiquant un « profond malaise à l’Assemblée nationale », dénonçant une sorte de divorce entre les pouvoirs exécutif et législatif, reprenant donc l’éternel couplet du mépris du gouvernement vis-à-vis du parlement.

Député du seizième arrondissement de Paris, éphémère ministre de la Réforme de l’Etat en 1995, Claude Goasguen n’est pas l’homme des combats difficiles. Son ambition, difficilement atteignable en raison de l’évolution socio-électorale de la capitale, est surtout locale. C’est parce qu’il rêve de succéder à Bertrand Delanoé, qu’il a torpillé la campagne de la naïve Françoise de Panafieu, sous-Ségolène-Royal de droite, en jouant la carte de la division dans des arrondissements stratégiques pour son plan de carrière. Ainsi le huitième, où il a soutenu le transparent Lebel, maire sortant, entré en dissidence, contre Pierre Lellouche, candidat investi mais quinquagénaire compétent.

Claude Goasguen grogne parce qu’il a besoin d’exister. Ses manœuvres de second couteau de la classe politique ne lui suffisent pas. Claude Goasguen, voilà un homme qui rend finalement Jacques Attali sympathique.

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